Roméo et Pétrolette

Je ne sais pas vous, mais moi, la couture a vraiment complètement modifié mon comportement de serial shoppeuse. Avant, je passais devant les vitrines des boutiques haut de gamme (enfin, haut de gamme, pas Chanel non plus) j'aimais tout, je me demandais comment j'allais pouvoir me le payer, je ne trouvais jamais d'excuse assez valable pour dépenser autant dans une fringue, et ça me plombait le moral. Alors je m'empresser d'entrer chez le suédois (celui des fringues, pas celui des meubles… quoique…) pour m'acheter 10 trucs à pas cher pour combler ma frustration. Pas bien glorieux. Maintenant que Pétrolette et ses aiguilles ont fait irruption dans ma vie,   quant je passe devant les vitrines susdites, j'aime toujours tout, mais je ne me demande plus comment je vais pouvoir me le payer…bon si un peu… mais très vite, je me demande plutôt comment je vais me le coudre!   (ça m'empêche pas de dépenser mes sous chez le suédois, faut pas non plus abuser,

Je ne sais pas ce que fabrique la grenouille de la météo, mais ça commence vraiment à être le grand n'importe quoi. La semaine dernière, il faisait beau, il faisait chaud, 29° même. Et puis en un petit week-end de rien du tout, on a perdu 20°. Ce matin pluie, ciel gris foncé, et 9°. A croire que le sud de la France a déménagé en Angleterre. Alors quitte à vivre dans le bocage anglais, avec les filles, on a décidé d'agrémenter notre Tea Time, et de se faire des petits scones. Les scones j'adore. CA me rapelle ce mois de jullet passé chez ma correspondante british,  et ça me rend nostalgique de mes 16 ans.  Enfin bref, les scones, c'est bon! et j'ai une chouette recette qui fonctionne bien. Mais cette fois, j'ai voulu en tenté une autre. Une recette de scones aromatisés à la confiture. Dans la recette originale de " Cake and the city " (blog horriblement génial, où tout donne faim!), il était prévu de mettre de la marmelade. Mais

Cette robe là, c'est un accident. Un truc imprévu qui m'est tombé dessus et a chamboulé mon petit planning de couture. J'avais déjà tout prévu pour le défi "robe" des sérial défieuses . Je voulais me faire une petite robe noire hyper passe-partout, en lin et coton, toute simple, droite et juste un volant pour agrémenter. Une robe comme celle repéré depuis des lustres sur un site internet, copiée-collée, imprimée, épinglée sur mon mur, je la voulais. Et c'était l'occasion pour m'obliger à la coudre. J'avais tout: le patron était déjà décalqué, le tissu sortit du fin fond du stock et repassé. Une petite couture pépère relax, avec au bout une ligne en moins dans ma "to do list – couture".   Je devais juste aller déposer des papiers en ville pour mon homme, récupérer mes files chez leur mamie et hop je m'y mettais. C'est là que tout à déraper. Il me resteait un peu de temps avant d'aller chercher ma marmaille, alo

Depuis que mes filles sont en congé, le rythme à changé. Aprés avoir fait la grasse matinée, les petits déj' s'éternisent. Ah lire la presse du jour   "J'aime lire" en sirotant son café chocolat au lait... On a déménagé! On vit sous les tropiques... ou presque:  la terrasse quoi! et depuis que les transats sont en place, mon livre de 700 pages a beaucoup avancé.     Notre petit maraicher a enfin des petits pois frais. Certains n'ont pas eu le temps de voir la casserole... miam! On prend le temps de rencontrer de nouvelles copines et manger papoter lors d'un tricot thé orienté sur le croché. (mon premier, et le deuxième de la région. Vite vite, faut recommencé!) Mlle C. se (re)lance dans les bracelets brésiliens (ça sent l'été^^). Alors on fait des minis bobines de fil DMC. Et Miss L en fait des brochettes pour une grillage entre poupées. (saignant ou bien cuit, ton fil?) Je n'ai pas pu ranger les crochets ressortis pour

Le temps passe. Et voilà que   la prochaine étape sera la quarantaine. Grande étape, s'il en est.   Un cap souvent difficile qui pousse à faire un petit bilan de vie, à regarder dans le passé pour ensuite affronter l'avenir avec sérénité et sagesse. Qui fus-je? Qui serais-je? Mais ce bilan, comment le faire.   Comment farfouiller au fond de soi, en faire sortir le meilleur comme le pire, pour apprendre à s'aimer tout entier? Gourou   en robe blanche   vous promettant un suicide collectif au nom de Zorglub, extraterrestre à l'origine de la vie sur terre et qui nous attendrait, ses grands bras visqueux   grand ouverts, dans l'autre monde? (E.T. m'a toujours foutu les jetons, alors Zorglub', non très peu pour moi) Retraite spirituelle au nord de l'inde, avec   le Dalai Lama, Richard Gere, et un bol de riz? (j'aime assez cette option, mais le riz à long terme, ca provoque des ennuis intestinaux …et Richard Gere,aussi ^^) Amant, jeune